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PRAGMA foreign_key_list(nomTable);
Le résultat se composera d'une ligne de la forme ci-dessous par clé étrangère :
<id>|<seq>|<table référencée>|<champ correspondant à la clé étrangère [dans la table référencée]>|<le nom de la colonne en clé étrangère dans nomTable>|<action de modification : cascade, restrict, ...>|<action de suppression : cascade, restrict, ...>|<match>
SELECT DISTINCT t.table_name, kcu.referenced_table_name, kcu.referenced_column_name FROM information_schema.tables t JOIN information_schema.table_constraints tc USING (table_schema, TABLE_NAME) JOIN information_schema.referential_constraints rc ON tc.table_schema = rc.constraint_schema AND tc.table_name = rc.table_name JOIN information_schema.key_column_usage kcu ON kcu.constraint_name = rc.constraint_name WHERE t.table_schema = 'nomBaseDeDonnees' AND t.table_name = 'nomTable' AND tc.constraint_type = 'FOREIGN KEY'
SELECT owner.relname FROM pg_constraint JOIN pg_class owner ON pg_constraint.confrelid = owner.oid JOIN pg_class referenced ON pg_constraint.conrelid = referenced.oid WHERE pg_constraint.CONTYPE = 'f' -- <=> pg_constraint.confrelid <> 0 AND referenced.relname = 'nomTable' ;
Pour quelque chose de plus "précis" :
SELECT /*tc.constraint_name, tc.table_name, kcu.column_name, */ ccu.table_name AS foreign_table_name, ccu.column_name AS foreign_column_name FROM information_schema.table_constraints AS tc JOIN information_schema.key_column_usage AS kcu ON tc.constraint_name = kcu.constraint_name JOIN information_schema.constraint_column_usage AS ccu ON ccu.constraint_name = tc.constraint_name WHERE constraint_type = 'FOREIGN KEY' AND tc.table_name='NomTable' AND tc.table_catalog = 'NomBaseDeDonnées';
SELECT COUNT(*) FROM INFORMATION_SCHEMA.TABLES WHERE table_schema = 'db_name' AND TABLE_NAME = 'table_name'
Renvoie : 0 = la table n'existe ; 1 = la table existe
Pour faire la rechercher sur la base courante utiliser la fonction DATABASE() (ou son alias SCHEMA) (ie changer WHERE table_schema = DATABASE()
)
$stmt = $bdd->prepare('SELECT COUNT(*) FROM INFORMATION_SCHEMA.SCHEMATA WHERE SCHEMA_NAME = ?'); $stmt->execute(array('foo')); if ($stmt->fetchColumn() == 0) { // la bdd foo n'existe pas } else { // la bdd foo existe }
Par là, j'entends insérer dans une table B, les nouvelles lignes qui sont +/- en relation avec une table A. On ne s'occupe pas des mises à jour (UPDATE) ou suppression (DELETE) opérées sur la table de référence A. Cette "procédure" est utile quand on ne souhaite pas réaliser cette tâche de synchronisation en temps réel (via trigger notamment) car elle serait plus coûteuse à réaliser au fur et à mesure et non en un bloc (insertions multiples dans la table A comme lors d'un import massif).
Le but est d'écarter toutes les lignes qui existent déjà, reconnaissable à la valeur de la clé primaire de la table A : tout repose sur l'exclusion des lignes existantes via l'"opérateur" NOT EXISTS :
INSERT INTO B(pk_A, col1, col2, col3) SELECT pk, col2, 0.75 * col1, UPPER(col3) /* exemple */ FROM A WHERE NOT EXISTS(SELECT NULL FROM B WHERE A.pk = B.pk_A)
Il est aussi possible d'utiliser un LEFT JOIN/IS NULL ou NOT IN, la solution la plus efficace dépendant du SGBD.
Voilà un point qui est souvent négligé et qui devrait pourtant être pris en compte à la création de sa table. En effet, cette tâche incombe au SGBD et permet de manière transparente d'établir si deux données sont égales même si la casse diffère. Autant ça n'a aucun sens pour un mot de passe mais pour une adresse email c'est tout de suite plus critique (un utilisateur en mettrait à son inscription mais ne les reprendrait pas lors de son identification ou pour récupérer son mot de passe = vous ne le reverrez plus).
On ne va pas s'amuser à mettre systématiquement des appels à la fonction SQL LOWER
à tour de bras (SELECT * FROM utilisateurs WHERE LOWER(email) = LOWER('monAdresseEmail')
) :
CREATE INDEX ON utilisateurs (LOWER(email));
), ce sera moins performant (réappliquer LOWER à chaque ligne concernée à chaque requête)SELECT * FROM utilisateurs WHERE LOWER(email) = 'monAdresseEmail' /* au lieu de monadressemail */;
MySQL est certainement le plus commode sur la question : l'interclassement accolé à toute colonne de type texte ((var)char + *text) détermine comment (par défaut) deux textes sont comparés. Tous les interclassements suffixés par *_ci* sont insensibles à la casse (ci, vous l'aurez compris, signifiant : case insensitive) contrairement à ceux en *_bin* (pour binary, comparaisons telles quelles).
Exemple :
mysql> SELECT 'a' COLLATE utf8_bin = 'A'; +----------------------------+ | 'a' COLLATE utf8_bin = 'A' | +----------------------------+ | 0 | +----------------------------+ mysql> SELECT 'a' COLLATE utf8_general_ci = 'A'; +-----------------------------------+ | 'a' COLLATE utf8_general_ci = 'A' | +-----------------------------------+ | 1 | +-----------------------------------+
Vous n'attribuez bien qu'un interclassement par défaut à votre colonne, comme montré ci-dessus, il peut être redéfini temporairement à tout moment lorsque, pour un endroit d'une requête, vous avez des besoins contraires.
CREATE TABLE utilisateurs( id INT NOT NULL AUTO_INCREMENT, login VARCHAR(80) CHARACTER SET utf8 COLLATE utf8_bin NOT NULL, PRIMARY KEY(id), UNIQUE KEY(login) ); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('j.chirac'); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('s.sarkozy'); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('f.hollande'); SELECT * FROM utilisateurs WHERE login LIKE '%O%'; -- rien SELECT * FROM utilisateurs WHERE login COLLATE utf8_general_ci LIKE '%O%'; -- 2 lignes : sarkozy et hollande -- on change l'interclassement de login de binaire vers insensible à la casse ALTER TABLE utilisateurs MODIFY login VARCHAR(80) CHARACTER SET utf8 COLLATE utf8_general_ci NOT NULL; SELECT * FROM utilisateurs WHERE login LIKE '%O%'; -- 2 lignes : sarkozy et hollande
Pour PostgreSQL, c'est plus compliqué : disons que rien n'existe réellement à la base.
D'origine, vous avez quelques opérateurs comme ILIKE qui sont insensibles à la casse. Sinon il est nécessaire, comme évoqué initialement, de tout transformer en une casse prédéterminée lors de vos requêtes (LOWER).
Toutefois, si vous avez la possibilité d'installer des modules complémentaires, envisagez citext.
Installer tout d'abord l'extension : CREATE EXTENSION citext;
CREATE TABLE utilisateurs( id SERIAL PRIMARY KEY NOT NULL, login VARCHAR(80) NOT NULL ); CREATE UNIQUE INDEX ON utilisateurs(LOWER(login)); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('j.chirac'); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('s.sarkozy'); INSERT INTO utilisateurs(login) VALUES('f.hollande'); SELECT * FROM utilisateurs WHERE login LIKE '%O%'; -- rien SELECT * FROM utilisateurs WHERE login ILIKE '%O%'; -- 2 lignes : sarkozy et hollande -- on change le type de login de varchar en citext ALTER TABLE utilisateurs ALTER COLUMN login TYPE CITEXT; DROP INDEX utilisateurs_lower_idx; CREATE UNIQUE INDEX ON utilisateurs(login); SELECT * FROM utilisateurs WHERE login LIKE '%O%'; -- 2 lignes : sarkozy et hollande
Et si vous avez de nouveau besoin de comparer de manière sensible à la casse avec du citext, procédez à une cast en text :
SELECT * FROM utilisateurs WHERE login::text LIKE '%O%'; -- rien
NOTE : pour mes exemples, j'ai utilisé LIKE par commodité mais tout opérateur fonctionnera de la même façon
(remplacer ci-dessous NOW() par votre DATE/DATETIME)
SET lc_time_names = 'fr_FR'; SELECT DATE_FORMAT(NOW(), '%W %M %Y');
SET lc_time='fr_FR'; SELECT TO_CHAR(NOW(), 'TMDay TMMonth YYYY');
Voilà une question souvent posée par rapport aux requêtes préparées, bien que le fait qu'elles soient ou non préparées n'ait aucune importance au final. Bref, la réponse est oui et non : il est possible de "bypasser" (ignorer) une partie de la clause WHERE en attribuant une valeur particulière, comme NULL notamment, au "paramètre" à ignorer mais il faut réécrire la partie de la clause WHERE qui cherche à utiliser ce "paramètre" par une double condition unie par un OU logique. Je m'explique avec un exemple : imaginons au départ que j'ai une requête qui a pour but de me retourner les lignes d'une table où ses colonne A et B ont (chacune) une certaine valeur. Ce qui donne, classiquement : WHERE A = :a AND B = :b
(j'utilise la notation d'une requête préparée PDO).
Comment rendre, à présent, b (le paramètre) facultatif ? On va admettre que B (la colonne) ne peut être NULL, ce qui nous permet d'utiliser cette valeur particulière quand nous voudrons ignorer ce "paramètre" (avec PDO, penser à un bindValue/bindParam avec PDO::PARAM_NULL en 3e argument). La requête devient dès lors : WHERE A = :a AND ((:b IS NULL) OR (B = :b))
et le tour est joué.
Notez que je n'ai pas testé cette "technique" sur chaque SGBD mais étant donné qu'ils cherchent tous à être le plus efficace possible, les opérateurs logiques ET/OU sont, selon toute vraisemblance, dits court-circuit partout (au sens où OU n'évalue pas son second opérande si le premier est vrai et, idem pour ET, quand le premier est faux).
Cependant, n'utilisez pas cette approche pour créer un moteur de recherche. Cela deviendrait vite inutilement une usine à gaz. A mon sens, elle n'a d'intérêt que pour de vraies requête préparées (au sens préparée une fois pour être exécutée plus d'une fois) ou ce qui s'en rapproche, notamment côté SGBD pour les langages de procédures/triggers & co où ça me paraît simplifier les choses (curseurs).